Le Pays de Nice et ses Peintres au XIXe siècle

Augustin  CARLONE

(1812-1873)

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Naples et le VésuveAutoportrait, vers 1865Rochers, Nice, le 18 mars 1839Tende, février 1865Notre-Dame de Laménour au Moulinet, 1865Pic des Merveilles et lac d'Enfer aux sources de la Biogne près de Saint-Dalmas de Tende, 7 mars 1865Le Vallon Obscur à Nice, 1837Paysage niçoisSaint-Dalmas, 1849VillefrancheNice, route de Bellet, 16 mars 1868IschiaMenton, 30 mars 1840Paysage de montagne sous l'orageTendeBelvédère, 1841Utelle, 1842?

"Les années de formation

Pierre François Augustin Théophile Carlone voit le jour à Nice le 11 octobre 1812, d’Étienne Carlone et d’Adélaïde Coppon. Son père est le directeur de la très prospère banque niçoise Carlone, place Garibaldi. Augustin grandit dans un milieu aisé, de haute bourgeoisie locale, acquis depuis la Révolution de 1789 à la France et aux idées de progrès.

Aussi, est-ce en France et non en Piémont, que le jeune Augustin va faire ses études, au petit séminaire de Vence, puis au collège royal de Tournon, enfin à la Faculté de droit de Paris. Son père le destine tout naturellement au métier des affaires. Mais en 1832, la véritable nature d’Augustin se révèle au cours d’un voyage en Italie. Le jeune homme est enthousiasmé par les paysages, par les villes d’art. Romantique et facilement amoureux, il tient un journal, crayonne, flâne. De retour à la rue Cujas, son esprit est ailleurs ; il ne peut pas décrocher sa licence.1

Carlone revient alors à Nice. Il partage son temps entre sa famille, les affaires et de fréquents voyages. En 1838, il parcourt la Savoie, traverse la Mer de Glace, pousse en Piémont2. Séduit par la péninsule italienne, Carlone décide d’effectuer lui aussi son «Grand Tour». Au cours de son périple, il rencontre de nombreux artistes et érudits, fréquente les salons et les ateliers, prend de nombreuses notes, multiplie croquis, dessins et aquarelles. En 1847, son père meurt et fait d’Augustin son légataire universel. Afin de ne pas être absorbé par la banque, il passe un accord avec son cousin, Pierre de Ricordy, afin que ce dernier gère les biens familiaux.

L’engagement politique

Les mouvements libérateurs de l’année 1848 mettent le dilettante Carlone au premier rang de la scène niçoise3. Avec ses amis francophiles, il lance le seul journal niçois de langue française, L’Écho des Alpes-Maritimes. Contre le pouvoir central de Turin, il défend ardemment les franchises du port de Nice. Homme de progrès et de convictions, Carlone, très au fait des questions financières et économiques, signe des articles incisifs. Les luttes politiques sont âpres. Malgré les oppositions, Carlone parvient à intégrer le conseil municipal de Nice en 1849 et à être nommé vice-syndic le 7 février. Il prend une part très importante dans la décision d’abattre l’un des symboles de la royauté sarde à Nice : la monumentale porte de Turin (certes délabrée et gênant la circulation), rue Victor (avenue de la République actuelle). Attaqué sans relâche, son journal disparaît le 1er août 1850 et renaît sous le titre L’Avenir de Nice. Plus critique encore que L’Écho vis à vis du gouvernement sarde, ce journal aux idées pro-françaises est l’un des principaux propagateurs de l’idée du rattachement de Nice à la France. Carlone doit passer le Var le 18 mai 1851 et se réfugier à Grasse : il est poursuivi par la Police et son journal est saisi.

Jusqu’au rattachement de Nice à la France de 1860, Carlone ne cesse de s’occuper de politique et de prendre part aux différentes élections. Son action contribue très largement à la diffusion des idées pro-françaises. Une fois le traité de cession du Comté de Nice à la France signé, Carlone considère son action politique et éditoriale achevée. L’Avenir de Nice cesse de paraître ; il est remplacé par le Messager de Nice.

Ses activités publiques n’empêchent pas Carlone de sillonner l’ensemble du Comté de Nice et de la Provence orientale. Avec passion et méthode, il en inventorie et décrit, relève et dessine les richesses archéologiques et artistiques. Il devient un spécialiste de l’épigraphie locale. Les journaux qu’il dirige publient ses recherches, ainsi que des monographies. Il écrit également des œuvres d’imagination, comme Un Charivari à Nice, roman historique de l’an 1600.

Après 1860, Carlone se consacre entièrement à l’histoire et aux arts jusqu’à la fin de sa vie. Avec plusieurs notables, savants et lettrés, il fonde en 1862 la Société des Lettres, des Sciences et des Arts. Ses Annales publieront durant quarante années la majorité des travaux scientifiques concernant la région, avant de partager cette noble tâche avec Nice Historique à partir de 1898. En 1866, Carlone préside le Congrès archéologique de France qui se tient à Nice. Il est alors membre de l’Institut des Provinces de France et inspecteur de la Société française d’archéologie.

Carlone n’a pas abandonné toute vie politique, mais son rôle devient plutôt représentatif : il est consul de Suède et de Norvège. Ses activités publiques sont récompensées : il est fait chevalier de la Légion d’honneur et décoré de l’ordre de Wasa. Alors qu’il travaille sur une notice concernant le troubadour Raymond Feraud, Carlone prend froid et meurt, sans héritier, le 11 mars 1873 dans la villa Carlone de la rue de France, actuelle Villa des Officiers, fondation Furtado-Heine.

Le défenseur des Arts

En pleine bataille politique, Carlone trouve le temps et l’énergie pour fonder la Société des Amis des Arts de Nice, début janvier 1851. Les réunions se déroulent dans les salons de la Librairie Visconti. Le comité est constitué de notables amateurs d’art : le consul de France à Nice, Léon Pillet, le comte Urbain Garin de Cocconato, avocat et peintre-amateur, le capitaine anglais Melville-Grindley. Le but de cette société est d’offrir aux peintres résidant à Nice un salon annuel où ils pourront exposer et vendre leurs œuvres4. Chaque membre devra souscrire des actions permettant de couvrir les frais, et d’acheter plusieurs œuvres exposées mises en loterie. Un bon nombre de grandes familles niçoises et étrangères répondent à l’appel de Carlone. Il arrive même à confier la présidence de la Société au célèbre peintre Delaroche. Mais malgré les efforts de son comité, les Amis des Arts ont bien du mal à organiser quatre expositions de 1851 à 1854. Cet échec relatif ne décourage pas Carlone.

Homme prévoyant et scrupuleux, généreux, amoureux des arts et de sa ville natale, il institue Nice légataire universelle de toute sa fortune dès 1849. Dans son testament du 2 avril 1868, Carlone décide que le montant de son legs - environ un million de francs - sera placé et capitalisé à concurrence de deux millions de francs. La moitié de cette somme doit être consacrée à la construction d’un musée des Beaux-Arts, dont une salle sera réservée à la bibliothèque et aux peintures du donateur, et l’autre moitié devra être utilisée à l’achat annuel d’œuvres d’art. Carlone espère ainsi combler une lacune importante dans les ressources culturelles niçoises. En juriste avisé, il croit aussi obliger la municipalité à utiliser son legs au mieux et selon sa volonté. Mais c’est sans compter sur l’incurie de l’administration. Mauvais placements, oublis, détournements... la fortune fond et ne permet même plus d’ouvrir une simple salle de musée au tout début du 20e siècle !5

Le paysagiste amateur

Carlone pratique d’abord le dessin et l’aquarelle comme tout voyageur cultivé. Les carnets légués à la ville de Nice montrent de nombreux exemples de mises en place, de croquis exécutés sur le motif, à la mine de plomb ou à l’encre. On ne sait pas où Carlone a étudié le dessin et la peinture, ni avec quels maîtres.

L’artiste se lie d’amitié avec le grand paysagiste romantique en villégiature à Nice, Paul Huet. Lors d’un séjour à Rome, Huet recommande Carlone au directeur de la villa Médicis, Schnetz, afin de faciliter le voyage italien que le peintre niçois a l’intention d’entreprendre. En 1843, Huet présente une toile de Carlone au Salon de Paris. Le tableau est refusé par le jury ; Huet écrit alors à Carlone : « triste résultat de l’esprit de coterie. J’ai montré votre tableau à quelques personnes qui ont, comme moi, trouvé de véritables qualités dans cette peinture».6

Disciple mineur des paysagistes romantiques du 19e siècle, Carlone affectionne les atmosphères d’orage en montagne, les ciels et les vallées sombres, les sous-bois ombreux, les amoncellements de rochers. Il aime le dramatique, le fugitif et le détail. Chez lui, pas de vue panoramique, ni de site dont le pittoresque s’apparente trop au «touristique». Ses aquarelles sont dans la plupart des cas fidèles à la pratique très classique du clair obscur, hormis ses vues italiennes du littoral, comme celles de Naples ou d’Ischia, éclatantes de couleurs. Ses huiles de petit format sur carton, en revanche, montrent souvent des empâtements excessifs, des jus sombres, des plans mal différenciés. Sans doute exécutées rapidement sur le motif, ces peintures ont dû constituer pour l’artiste des documents de travail, car les quelques toiles connues de Carlone montrent un travail bien plus achevé.

Enfin, élément unique dans le paysage niçois du 19e siècle, Carlone nous a légué son «art poétique». Il estime que le peintre, en nous livrant sa vision, transmet aussi un état d’âme. En juillet 1837, dans un de ses carnets, il écrit ces lignes qui présagent les conceptions artistiques de la seconde moitié du siècle : « La peinture est l’art de conserver et de transmettre les émotions du cœur et de l’esprit à l’aspect de la nature. La représentation des objets est dans la peinture ce que l’expression des idées est dans le langage. Le tableau n’est point la nature, le mot n’est point une idée, tous les deux ne sont qu’une figure. Les hommes sont des intelligences qui ne communiquent entre elles que par le secours des sens. Le langage, la peinture, la musique ne sont que des moyens d’action que les hommes emploient les uns sur les autres. La peinture qui viserait à l’exacte reproduction des choses (lors même qu’elle serait possible) ignorerait l’essence de son art. En effet, il ne s’agit pas de conduire le spectateur devant le sujet même qui a fourni le tableau, mais bien de retracer une impression faite sur l’âme du peintre dans un moment donné.»7 Il s’agit là d’un véritable manifeste esthétique. La formulation et la théorisation impressionnent pour un jeune homme âgé d’à peine vingt-cinq ans !

L’érudit Carlone peut être considéré comme la figure centrale du développement des Arts et des Sciences à Nice, au milieu du 19e siècle. Sa démarche annonce celle de son continuateur, Alexis Mossa qui parviendra à bâtir solidement dans le cadre municipal ce que Carlone n’a pu qu’esquisser à titre privé. Alexis, en effet, sera l’animateur de la Société des Beaux-Arts de Nice, le créateur du Musée des Beaux-Arts, le professeur de dessin de l’École nationale des Arts décoratifs, «l’inventeur» moderne des peintures murales des chapelles du Comté de Nice, le nouveau pérégrin du pays niçois fixant inlassablement à l’aquarelle ses paysages, prenant sans doute modèle sur son devancier dans chacune de ces nobles tâches.




L’ancienne famille niçoise des Garin s’illustra dans la magistrature et dans la carrière des armes. Elle obtint l’inféodation le 17 mars 1775 avec le titre de comte pour une partie du fief de Cocconato, petite localité près d’Asti, dans la province d’Alexandrie en Piémont. Après le rattachement du comté de Nice à la France en 1860, la majeure partie de la famille resta fidèle aux rois de Piémont-Sardaigne, tout en conservant des propriétés à Nice. Sur le plateau de Cimiez, la majorité des terrains où se trouvent les vestiges de la Cemenelum antique appartenait aux Garin et notamment la villa Garin qui fut louée et devint l’Hôtel et Pension anglaise de Cimiez dans le deuxième moitié du 19e siècle.

De Raymond Garin1 (branche aînée des Garin), troisième comte de Cocconato, premier Consul de Nice, et de Joséphine Brignone, comtesse de Costigliole, naît le 25 mai 1813 à Nice, Urbain Garin, quatrième comte de Cocconato. Son frère, Albert-Théophile (1826-1881) sera général de l’armée royale de Piémont-Sardaigne. Urbain a également deux sœurs, Iphigénie et Sylvie. Après des études plutôt moyennes au Collège des Jésuites de Nice, Urbain part faire son droit à Turin. Il y obtient ses diplômes de jurisprudence entre 1831 et 18352.

Après ses études supérieures, Urbain Garin revient à Nice où exerce la profession d’avocat. Il tient également plusieurs postes dans l’administration municipale. Suivant l’exemple de la carrière paternelle, il gravit peu à peu les échelons municipaux : d’abord conseiller « di Ragioneria », « regardateur », il est enfin vice-syndic sous l’administration d’Adrien Barralis. Urbain appartient en outre à plusieurs directions municipales : celles de la Commission économique du port, du Consiglio d’Ornato, du Théâtre. Il s’occupe aussi d’œuvres de charité, en tant que membre de la Commission provinciale sur les comptes des œuvres pies, à la suite de son père (1845). Il est sergent de la Garde d’honneur à Nice du roi de Piémont-Sardaigne, Charles-Albert.

Les annuaires le mentionnent comme avocat et également comme « propriétaire ». Il habite place Victor (Garibaldi), puis place du Jardin Public. Comme plusieurs membres de sa famille, Urbain se marie avec une britannique, Mathilde Nixon, avec qui il a deux enfants : Edwin-Raymond né à Nice le 15 décembre 18413 et Frédéric4. Loyaliste, à l’image de la plupart des familles nobles du Comté de Nice, Urbain signe, à Nice et à Turin en mars 1861, les déclarations officielles entérinant sa volonté d’opter pour la nationalité italienne et d’être inscrit sur les listes électorales de Cuneo. S’il continue de résider à Nice, il demeure le plus souvent sur ses terres en Piémont. Urbain se retire de toute vie politique en France, comme en Italie. Sur les actes officiels, il n’est plus fait mention que de sa qualité de propriétaire, « possedente ». Il peut alors s’adonner à ses passions : la chasse et l’aquarelle. Le comte Caravadossi d’Aspremont le choisit pour faire partie du Comité chargé de créer la Société des Beaux-Arts de Nice en 1877. Il avait déjà participé à l’aventure de la Société des Amis des Arts qu’Augustin Carlone avait créée en janvier 1851 et qui avait disparu quatre années plus tard. Urbain Garin de Cocconato meurt aux Bains de Lucca le 6 septembre 1877 à l’âge de soixante-quatre ans.

Il ne semble pas que Garin ait suivi les cours de dessin de l’Academià Reale à Turin. Plus vraisemblablement, il a dû recevoir les leçons de peintres-professeurs installés à Nice ou à Turin. Les affinités de la famille Garin avec la société anglaise ont certainement favorisé le goût d’Urbain pour le genre si britannique de l’aquarelle. Urbain Garin est un dessinateur et un aquarelliste. Si les petits formats consignés dans ses carnets révèlent un peintre très lumineux, un coloriste attiré par les couleurs pures et vives, en revanche, ses grands formats montrent une palette beaucoup plus traditionnelle dans laquelle les bruns, les terres dominent, rapprochant son art de celui de Joseph Fricero. Au fil des années Garin semble avoir également renoncé à utiliser des encres sombres pour appuyer les contrastes des eaux et des ombres, comme c’était le cas dans ses aquarelles travaillées des années quarante (Naples, Marseille).

Pour l’heure, on ne connaît pas de tableau à l’huile de sa main. Garin pratique la peinture par plaisir ; c’est un peintre amateur, au sens noble du terme. Son heure de gloire correspond probablement avec la publication dans la célèbre revue L’Illustration de deux gravures représentant la villa Arson tirées de ses aquarelles.

D’après les aquarelles et les carnets de dessin conservés par le musée Masséna et la bibliothèque de Cessole5 Urbain Garin est surtout actif entre les années 1840 et 1860. L’un de ces carnets, intitulé Album de Nice et daté de 1857 est dédicacé à Wilhelmina Hervey. Il ne s’agit pas de l’un de ces carnets que l’on emportait en voyage pour croquer rapidement une scène ou pour prendre des notes, mais d’un recueil d’aquarelles miniatures achevées. Ce cadeau que Garin fait à la demoiselle anglaise contient certainement les vues préférées du peintre. Il s’attache à aquareller les monuments, les villas et les sites pittoresques de Nice, du littoral et des environs, souvent consacrés par l’usage. Garin est un aristocrate, un humaniste et un dilettante. Sans être un peintre de la villégiature, il est le peintre du beau monde, de ses demeures et de ses jardins. Il a une prédilection pour l’amphithéâtre de Cimiez, la montée de Cimiez, le château du Piol, la villa Arson et Saint-Barthélémy, le vallon obscur, le bord de mer.

Il peint les villages et les vallées du Piémont, notamment ceux proches de Cuneo, comme Beinette, Peveragno. Il fixe également ceux rencontrés lors de haltes effectuées au cours de ses voyages : l’entrée du port de Marseille en août 1840, Naples en 1841. Le 6 novembre 1848, il peint l’église du village d’Ancaster, dans la province du Lincolnshire. Au fil des pages des carnets, on rencontre aussi quelques portraits-charges d’amis, de connaissances ou de personnages de rencontre, qui rappellent ceux des Trachel et de Carlone.

Urbain Garin ne semble avoir exposé ses œuvres que deux fois, lors des salons de la Société des Amis des Arts à Nice, dont il est membre fondateur. Il y montre deux aquarelles en 1851 : Vue de Tende et Intérieur, puis en 1853 une seule aquarelle : Intérieur. C’est ensuite le silence jusqu’à l’exposition organisée par L’Artistique en 1919, « Nice à travers les âges » pour laquelle la comtesse Garin de Cocconato prête une aquarelle Vue de Nice prise du versant est de la colline de Cimiez. Puis, pour l’exposition de 1925,« Le Paysage niçois », la comtesse présente trois aquarelles de son aïeul : La maison du Prétoire à Cimiez, L’embouchure du Paillon, La rade et la vieille route de Villefranche.

Jean-Paul POTRON"


Notes
1. Joseph SUPPO, “Augustin Théophile Carlone” in Armanac Nissart, 1910, p. V-XXVI.
2. Augustin CARLONE, Pensieri, modi e morbi giovenili (1830-1839), ms. 87. Mélanges, ms. 88. Voyage en Italie, le 6 mai 1832, ms. 89. Voyage en Italie, le 30 septembre 1832 - Voyage à Paris, le 10 avril 1834, ms. 231. Notes et croquis (1841-1872), ms. 232. Albums de dessins, ms.233, Voyage aux Bains de Saint-Didier, 1838, ms. 234. Bibliothèque municipale de Nice, fonds des manuscrits.
3. Ernest HILDESHEIMER, Fonds Auguste Carlone : inventaire analytique de la sous-série 7J. Archives départementales, Nice, 1972.
4. Société des Amis des Arts, ms. 245. Bibliothèque municipale de Nice, fonds des manuscrits.
5. Joseph SUPPO, idem.
6. Joseph SUPPO, Comment Nice, vieille cité guerrière devint une ville de repos, de plaisance et de luxe. Nice, Bibliothèque de Cessole. Fonds archives, n°137/4.
7. Cité par Emma Ségur-Dalloni, in “Sites d’esprits sur la Riviera”, L’Espoir, 29.07.1961.

Jean-Paul POTRON