Le Pays de Nice et ses Peintres au XIXe siècle

François  BENSA

(1811-1895)

Separateur
Nice vue de CimiezLa vallée du Paillon et le mont Chauve depuis la route de GênesNice et la vallée du Paillon pris de la route de Saint-AndréLa baie des Anges vue du Château de Nice"Le cimetière de Cimiez, avec au 1er plan la statue "" La Douleur """Le portail de la villa Arson à Saint-BarthélémyL'entrée du port de Nice vue du LazaretLe Lazaret, le séminaire et la cabine du Dr. Lefèbvre près du port de NiceLes rochers du Lazaret à NiceMaison de campagne et ruines romaines à CimiezFerme de la campagne niçoiseL'entrée du port de Nice vue du Lazaret, 1860La baie de Beaulieu, la Petite Afrique et la Tête de Chien

"Une vocation

François Bensa naît le 2 avril 1811 à Nice. Très tôt ses parents décèlent ses dons pour la peinture et lui font suivre les cours de l’école de Paul-Emile Barberi. Cette école gratuite de dessin, inaugurée officiellement le 26 novembre 1823, fonctionne depuis vingt ans déjà et s’adresse, en particulier, aux ouvriers désireux d’apprendre « le premier élément des Beaux-Arts qui sert de base à l’étude de la presque totalité des arts et des sciences »1. Son fondateur, le chevalier Paul-Émile Barberi2 qui était à la fois architecte et peintre, appartenait également à l’Académie du Panthéon de Rome.
François Bensa suit donc les enseignements du chevalier Barberi, comme ses contemporains Garacci, Fricero et les frères Trachel. Ses premières expériences artistiques y sont très appréciées et ses dons naturels se développent vite. Aussi ses parents acceptent-ils son départ pour Rome afin qu’il puisse cultiver ses talents. Bensa s’y rend en 1829 avec son condisciple Charles Garacci3, pour suivre les cours de Joseph Castel, un peintre niçois très renommé qui a établi son atelier dans la ville éternelle4. Charles Garacci rentre rapidement à Nice et devient, en 1846, « coadjuteur » de son maître le chevalier Barberi - usé par l’âge - à l’école de dessin tout en poursuivant une carrière de peintre et de portraitiste et en s’essayant à des travaux de décoration de façade5.
François Bensa, quant à lui, reste à Rome cinq années (1829-1834). Il apprend beaucoup auprès de Joseph Castel et pas seulement « l’art noble du peintre »6: il commence d’abord par récurer les mortiers et piler les couleurs : « il endossa le tablier à bavette à défaut de la blouse du rapin. En peu de temps, François Bensa avait appris à “piger” la préparation et l’importance des couleurs dont se servaient le maître et ses élèves . Aussi, le jour où son professeur lui fit prendre la palette pour peindre, il eut la satisfaction de connaître l’origine et l’importance des couleurs qu’il employait »7.

Le professeur

Dès son retour de Rome, en 1834, François Bensa devient professeur de dessin au lycée de Nice, créé en nivôse an XII (janvier 1804) et ouvert les derniers jours de l’année 1808. Il fonctionna jusqu’en 1814, époque à laquelle les Jésuites s’y installèrent, pour céder la place, en 1818, au Collège National sarde qui devient lycée français en 1860. Les changements de souveraineté subis par le Comté de Nice n’affectent en rien la carrière de l’enseignant.

François Bensa ne quitte plus Nice. Il consacre toute sa vie au dessin et à la peinture : à soixante-treize ans (en 1884), il continue à professer au lycée8. S’il ne semble pas avoir voyagé après son séjour romain de formation, en revanche, il change souvent de domicile. En 1846, il habite dans la Vieille Ville, rue Droite, en 1851 maison Gauthier au boulevard du Midi, en 1855 sur la place d’Armes, en 1864 au 3 rue Cassini, en 1870 au 6 rue Emmanuel Philibert, en 1875 au 6 rue des Ponchettes, et, enfin, au 4 rue de la Boucherie, à nouveau dans le vieux quartier niçois où il décède.

Il prodigue, en outre, ses cours à l’École Normale, au collège Garnier. Il donne également des leçons particulières, notamment à Victorien Sardou et à Marie Bashkirtseff. Le professeur se rend, durant toute la saison 1873-74, chez cette dernière, à la villa Aquaviva, puis à la villa Baquis, pour lui dispenser ses cours à domicile.

Nice offre alors de nombreuses possibilités pour les hivernants en quête d’occupations intellectuelles et artistiques comme le souligne déjà, en 1839, Augustin Bricogne : « Dans la ville se rencontre tout ce que l’on peut désirer pour s’occuper [...]. Une grande quantité de professeurs habiles s’offrent pour continuer aux jeunes gens dans tous les arts, toutes les sciences, toutes les langues, les leçons qu’ils ont abandonnées en quittant leur pays »9. Au sein de cette profession, François Bensa possède un atout non négligeable : il est peintre, mais il est surtout le seul professeur de dessin et de peinture de la ville de Nice.

Ces aptitudes lui permettent de devenir le premier maître de la plus célèbre de ses élèves, l’ukrainienne Marie Bashkirtseff, qui s’avère d’une exigence extrême envers son professeur, sans savoir vraiment ce qu’elle cherche. Elle souhaite apprendre à peindre et quand Bensa tente de l’initier, elle veut se mettre au dessin. Elle lui en fait le reproche et rapporte la scène dans son fameux Journal. « J’ai eu une fameuse discussion avec Bensa. Je lui ai dit que je voulais étudier sérieusement, que je veux commencer par le commencement, que ce que je fais maintenant ne m’apprend rien, que c’est du temps perdu, que je veux recommencer le dessin, cela n’est pas de ma faute s’il ne me fait pas étudier comme il faut »10. Tout ne va pas pour le mieux entre l’élève et l’enseignant. Marie n’est pas tendre envers lui : elle le qualifie de « détestable professeur »11. On perçoit même dans le Journal de la jeune fille une pointe de mépris vis à vis de son maître : « J’ai eu avec Bensa une discussion théologique. Voilà encore une poussière qui a des idées, mais des idées ! fi ! quelle canaille »12. Pourtant, quelquefois, les liens entre eux se resserrent, parfois elle s’épanche même et lui confie ses secrets, notamment lorsqu’elle apprend le mariage de celui dont elle s’est éprise, le duc de Hamilton13.

Si l’extrême jeunesse, l’inconstance et les atermoiements du cœur de Marie Bashkirtseff en font un témoin partial, un autre témoignage semble corroborer celui de la jeune fille. En effet, Joseph Saqui, l’ancien directeur des Musées de Nice, - dans un manuscrit conservé à la Bibliothèque de Cessole au Palais Masséna14 relatant ses années au Lycée de Nice - dresse un portrait de son professeur de dessin qui le montre sous le jour d’un piètre pédagogue.
« Vers 1882-85, les élèves devaient obligatoirement suivre des cours de dessin qui avaient lieu une fois par semaine : le jeudi de 10 h 15 à 11 h 45. Ils reproduisaient, ou cherchaient à reproduire, des ornements ou des têtes d’après l’antique. Le professeur était un artiste-peintre, Monsieur Bensa, qui avait un mode d’enseignement assez simpliste. Lorsqu’un élève, en difficulté pour reproduire ce qu’il devait copier, lui demandait un conseil, le brave Bensa répondait “faites comme le modèle” et il s’éloignait évidemment satisfait de l’excellence de sa recommandation ».

En revanche, Joseph Saqui ne juge pas ses qualités en tant qu’artiste-peintre. Il se veut même quelque peu compatissant quand il brosse le portrait physique de son enseignant. « Il était déjà âgé [en effet, septuagénaire], il portait une grande barbe blanche, le cou toujours entouré quelle que soit la saison d’un foulard blanc immaculé et frisait continuellement ».

Selon ces deux témoignages, il ne fait guère de doute que François Bensa a été meilleur peintre que pédagogue. Mais ce sont sans doute ses émoluments de professeur qui lui ont permis de vivre, plus que les revenus de la vente de ses tableaux.

Le paysagiste

C’est au cours de son apprentissage à Rome chez Joseph Castel que François Bensa s’initie à l’art du paysage. C’est là qu’il commence à produire dès 1830. Influencé par ses études classiques, il se révéle alors meilleur dessinateur que peintre. Dans la ville éternelle, Bensa côtoie un milieu artistique effervescent. C’est à cette époque, que les très nombreux paysagistes de toutes nationalités qui se retrouvent principalement à Rome font du paysage italien - inspiré du « vedutisme » du siècle passé - un genre de peinture qui influence toute l’Europe et rencontre un large public.

En 1846, il fait sa première apparition -à l’âge de trente-cinq ans- dans la rubrique « peintres » des Indicateurs niçois, il y figure jusqu’en 1875, date à partir de laquelle nous ne le retrouvons plus qu’en tant que professeur de dessin et de peinture.

Malgré ses occupations d’enseignant, François Bensa continue à assouvir sa passion pour la peinture comme le prouve sa présence à de nombreuses expositions. Il participe à la première manifestation de la Société des Amis des Arts de Nice. Cette organisation a pour objectif de stimuler à Nice les études artistiques et de les promouvoir. « Elle voulait pour cela fournir aux artistes le moyen de donner de la publicité à leurs œuvres et acheter elle-même les productions les plus remarquables »15. Cette première manifestation se déroule au Foyer du Théâtre Royal et est inaugurée le 23 février 1851. Il expose sept toiles : cinq vues générales et connues de Nice, à savoir La ville depuis le Lazaret, La route de Gênes, La route de Villefranche, Carabacel et Sainte-Hélène, ainsi que le Champ d’Oliviers au Lazaret et La Plâtrière (place d’Armes à Nice)16. Il est l’artiste niçois le mieux représenté (Carlone expose cinq œuvres et Guiaud une seule), ce qui peut donner une idée sur l’importance de sa production à ce moment-là et sur l’étendue de sa réputation locale. L’année suivante, pour la deuxième édition de ce salon, il n’est pas présent. En revanche, en 1853, François Bensa fait de nouveau partie des exposants : il présente quatre de ses toiles17 aux côtés de son maître Joseph Castel, de ses contemporains Hercule et Dominique Trachel, de Fricero, de Costa et de talents reconnus comme Biscarra et Carlone. On peut ainsi apprécier la Route de Turin, deux vues représentant Le Bois du Var et une du Jardin Tiranty. Le galeriste Amédée Delbecchi (rue du Pont Neuf) propose également deux de ses œuvres lui appartenant.

Après trois années d’existence, la Société des Amis des Arts de Nice disparaît. Il faut attendre l’année 1877 pour qu’une nouvelle association, la Société des Beaux-Arts de Nice, organise son premier Salon. François Bensa ne manque pas d’y participer, avec une œuvre composée de personnages, ce qu’il faut souligner, car il était plutôt réputé comme paysagiste-naturaliste. Mais cela ne semble pas avoir été un fait unique, puisque son petit-fils, Thomas Bensa18 écrit que son grand-père a peint un Sacré-Coeur pour le couvent de Cimiez :

« Un jour, tandis que le peintre Bensa était en train de représenter sur une vaste toile la place et la façade de Cimiez, le R.P. Baudoin vint vers lui et lui dit :
«- Mon cher François, tu peins toujours des paysages ; pour une fois, voudrais-tu nous faire une tête ...
«- Cela n’est pas mon genre, mais enfin, si tu y tiens je ferai la tienne, répondit l’artiste en souriant.
« Le moine hocha la tête en signe de négation, puis, montrant de l’index le firmament, reprit :
«- Celle dont je veux te parler réside en haut, partout ; de plus, elle est gravée dans le cœur des fidèles ...
C’est le portrait de Jésus, c’est un Sacré-Coeur que nous voudrions que tu fasses pour notre église.
«- C’est entendu, j’accepte ; nonobstant, je trouve que ta réponse a du vrai : en effet, si jamais image fut gravée dans l’esprit d’un artiste, c’est bien celle du Christ. Tous ceux qui l’ont interprétée ont agi selon la nature de leur génie, l’intensité de leur foi, les tendances mystiques, idéalistes ou réalistes de leur temps. Moi, je ferai de même.
« Ainsi fit-il. Au bout de quelque temps il livra au couvent de Cimiez le Sacré-Coeur, selon sa propre inspiration.»

À la lecture de ce texte, on remarque d’abord que François Bensa se déplace sur le motif pour peindre et qu’il le fait directement sur la toile ; mais surtout que l’artiste est considéré uniquement comme un spécialiste du paysage : brosser des personnages demeure exceptionnel, comme il le reconnaît lui-même.

Au salon suivant en 1878, François Bensa propose une Vue générale de Nice prise de Carras, son prix de vente est de 1000 francs. Cette somme indique qu’il a une certaine “cote”, puisqu’à la même exposition C.F. Biscarra offre au public deux œuvres : Chansons vénitiennes pour 600 francs et La pêche sur les bords de la Méditerranée à 450 francs, Costa montre un Paysan de Nice, demi figure valant 1000 francs ainsi qu’un Pèlerin pour 400 francs, Alexis Mossa accroche un Faubourg de Nice proposé à 1000 francs. Bensa se situe alors bien parmi les peintres niçois réputés de son temps. Néanmoins, il ne participe plus aux manifestations suivantes de la Société, ni à d’autres expositions de peinture.

Bensa n’est pas un aquarelliste, comme les Trachel, Fricero ou Costa. On ne connaît pratiquement pas de dessin de lui. Il est avant tout un peintre de paysages et de marines à l’huile sur toile de moyen format. Il exécute plusieurs exemplaires de sites pittoresques et recherchés, comme Le port vu du Lazaret, avec de légères différences de points de vue. Le fonds d’atelier ne semble pas avoir été conservé. Thomas Bensa, son petit-fils a hérité de la plupart des œuvres. Elles ont été dispersées seulement lors de sa disparition19. Ces raisons peuvent expliquer que les collections particulières niçoises ne mentionnent que quelques huiles de cet artiste. Hormis l’important ensemble d’un hôtel niçois, ce sont les musées de Nice qui regroupent l’essentiel de ses œuvres connues.

François Bensa meurt le 2 décembre 1895 à Nice, en son domicile du 4 rue de la Boucherie. Il a quatre-vingt-cinq ans et est veuf de Clara Meney20. Les deux quotidiens locaux font part de la nouvelle dès le lendemain en lui consacrant une nécrologie. Pour Le Petit Niçois, c’est « une figure connue et sympathique qui vient de disparaître »21. L’Éclaireur, quant à lui, déplora la disparition de « cet homme affable»22. Tous deux rappellent qu’il a été un « excellent professeur de dessin » qui a enseigné cet art à « plusieurs générations de jeunes gens »23, qui « avaient gardé le souvenir le plus sympathique de cet excellent homme »24. Cependant, aucun des deux journaux ne fait état de sa carrière de peintre. Son absence aux expositions locales depuis plus de quinze ans, peut-être aussi le ralentissement de sa production picturale, ou bien le désintérêt que le peintre a pu manifester pour la vente de ses œuvres, la vogue pour le genre de l’aquarelle, ou encore le vieillissement du style de l’artiste peuvent expliquer l’oubli dans lequel tomba François Bensa en tant que peintre-paysagiste.




Les expositions posthumes

En 1919, l’Artistique - un important cercle niçois25 - organise une exposition rétrospective associant des pièces d’arts divers (marqueteries, céramiques, antiquités, meubles, ornements religieux, gravures et peintures) dans le but de traduire la variété et la richesse de « Nice à travers les âges ». François Bensa y est représenté dans la catégorie « Beaux-Arts, sujets divers » par une toile évoquant La vieille route de Cimiez près le monastère (n°345).
En 1925, la Société des Beaux-Arts monte une rétrospective sur « Le paysage niçois » : huit toiles de François Bensa y sont exposées26 représentant Nice et son arrière-pays : Une rue à Saint-Martin Vésubie, La Minière près de Tende, Une rue à Lucéram, Vue de Nice du château, Vue de Nice de la Lanterne, Les Ponchettes, Vue de Nice, Vue de Nice prise du château.
Pour le cinquantenaire de la Société des Beaux-Arts (1927), les anciens peintres niçois sont mis en valeur et une œuvre de François Bensa est exposée : Le Vieux Nice27.
Au printemps 1929, le musée des Beaux Arts-Jules Chéret consacre ses salles d’exposition à l’art des jardins, deux œuvres de François Bensa illustrent ce thème : Le jardin de l’ancien cloître du couvent de Cimiez et Le portail de la villa Arson.
Le Musée Masséna, en 1939, pour son exposition d’hiver présente plusieurs œuvres de l’artiste : Croisée de chemins au quartier du Ray, Ancienne maison de la propriété Garin de Cocconato, construite sur les ruines romaines de Cimiez, La façade de l’Eglise de Cimiez, Vieux chemin conduisant au monastère de Saint-Pons, Le quartier Saint-Roch, chemin conduisant au mont Gros, Route de Nice à Villefranche, four et carrière à l’intersection de la route forestière et de celle de Nice à Villefranche28.
Enfin, la Bibliothèque de Cessole organise dans les salons du Palais Masséna (été 1995) une exposition retraçant la vie et l’œuvre de Marie Bashkirtseff. Quelques huiles du maître de la jeune fille y figurent : Nice vue depuis les collines (n°97), Nice “la marmite” du docteur Lefèvre (n°98), Le portail de la villa Arson à Saint-Barthélémy (n°99), Nice la Réserve et le quartier du Lazaret (n°100)."


Notes
1. L’Indicateur niçois. Société typographique, Nice, 1845.
2. Rome, 1775 - Nice, 1847. Voir à ce sujet l’article de Christian Borghèse, Nice Historique, 1997 n°4.
3. Nice, 1818 - Nice, 1903.
4. Il peignit un Saint-Jacques pour l’église du Gésu à Nice.
5. A. ALAUZEN, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence Alpes Côte d’Azur. Laffitte, Marseille, 1986.
6. “François Bensa”, in l’Éclaireur du Soir, 4 avril 1939.
7. Idem.
8. Henri DESMAZES, Annuaire commercial de Nice. Imprimerie niçoise, Nice, 1884.
9. Augustin BRICOGNE, Le Conducteur des étrangers dans l’intérieur de Nice et de ses environs, Suchet, Nice, 1839, p. 80-81.
10. Marie BASHKIRTSEFF, Journal. Cercle des Amis de Marie Bashkirtseff, Montesson, 1995. Lettre du 30 mai 1873 (tome 1).
11. Idem, lettre du 23 septembre 1873 (tome 2).
12. Idem, lettre du 22 septembre 1873 (tome 2).
13. Voir à ce sujet le numéro de Nice Historique, 1995, n°3/4 consacré à Marie Bashkirtseff.
14. Fonds Archives Saqui, PR 119(3).
15. Joseph LEVROT, “La Société des Amis des Arts de Nice”, in Nice Historique, 1912 p.30-31.
16. N°28 à 34. Société des Amis des Arts à Nice, Première exposition, livret. Société typographique, Nice, 1851.
17. N°86 à 89. Société des Amis des Arts à Nice, Exposition de 1853. Canis, Nice, 1853.
18. La peinture en basse-Provence et en Ligurie depuis le commencement du quatorzième siècle jusqu’au milieu du seizième. Guiglion impr., Cannes, 1908.
19. La Société des Amis des Musées de Nice donna le 10 mai 1939 aux Musées de Nice deux huiles achetées chacune 600 francs à Thomas Bensa : Route de Nice à Villefranche au départ du boulevard du Mont-Boron et Chemin de Saint-Roch à la route de Gênes. Le legs Bensa à la ville de Nice en 1943 s’élevait à cinquante tableaux. Treize furent choisis par l’ancien conservateur du musée Masséna, Guillaume Boréa, pour figurer dans les collections des musées niçois : Vue du cimetière de Cimiez, Chapelle Saint-Charles sous le Mont-Gros, Maison de campagne et vestiges de ruines romaines à Cimiez, Le Lazaret avec la Réserve et baraques, Plateforme sud du Château et ruines de murs de la forteresse du Château, La Place de Cimiez et le grand orme, Le cimetière de Cimiez au 1er plan statue française “La Douleur”, Bois d’oliviers à Cimiez, ruine romaine et vue de Nice à l’arrière-plan, Le Lazaret, la Réserve et ruines de la poudrière, La Tour Bellanda vue par en-haut, Le Lazaret et ruines de la poudrière, Le Lazaret, le Séminaire et la cabine du dr. Lefèbvre, Autoportrait. Le 9 octobre 1943, le dr. Edouard Beri léguait une huile, La Place de Cimiez, aux musées de Nice. La SAMM leur offrait en décembre 1954 un dessin, Place d’Armes le 2 avril 1855. Enfin, en juin 1956, le dr. Delfino donnait une huile sur carton, Nice vue des hauteurs au-dessus de Sainte-Hélène, et une huile sur toile, Nice vue du Château (deux oeuvres présentées à l’exposition de 1925).
20. Archives Municipales de Nice, Registre de l’Etat-Civil, décès 2E154(2) acte 2212.
21. 3 décembre 1895, p.2.
22. 3 décembre 1895, p.2.
23. L’Eclaireur, 3 décembre 1895.
24. Le Petit Niçois, 3 décembre 1895.
25. N°13 à 20. L’Artistique, Nice à travers les âges, exposition rétrospective. Imprimerie du Commerce, Nice, 1919.
26. N°54, 63, 70, 79, 112, 137. Société des Beaux-Arts de Nice, Le Paysage niçois, 30e exposition de peinture et de sculpture. Imprimerie de l’Eclaireur de Nice, Nice, 1925.
27. Société des Beaux-Arts de Nice, Catalogue de l’exposition du cinquantenaire. Imprimerie de l’Eclaireur de Nice, Nice, 1927.
28. MUSÉE MASSÉNA, La Campagne niçoise aux 18e et 19e siècle. Société des Amis du Musée Masséna, Nice, 1939.

Nadine BOVIS-AIMAR